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Le territoire forestier de l'Abitibi-Temiscamingue
Robin Dubois passe l’été en Abitibi!
Robin vient de terminer sa première session au cégep. Il est heureux parce que,
cet été, il a déniché un emploi hors du commun : planteur d’arbres! En effet,
il partira bientôt pour l’Abitibi-Témiscamingue, une région où l’industrie forestière
est très importante et où de grands territoires doivent être reboisés. Il est engagé,
comme plusieurs autres planteurs, par une grosse compagnie forestière qui leur fournit
le campement, la nourriture et des milliers d’arbres à planter chaque jour.
Robin a toujours voulu visiter l’Abitibi parce qu’une partie de sa famille
est originaire de là-bas. Pour préparer son voyage, il a d’ailleurs demandé à un
de ses oncles de lui envoyer, par courriel, des photos de la région. Malheureusement,
elles sont arrivées pêle-mêle et Robin aimerait bien pouvoir mieux comprendre ce
qu’elles représentent. Pourras-tu l’aider?
Document de travail de l'élève :

L’Encyclopédie
L’Abitibi-Témiscamingue (08) |

Source: Ville de Rouyn-Noranda |
Population : 146 000 personnes (2003) (environ 2% de la population du Québec)
Superficie : 64 600 km2
Densité : 2,3 personnes / km2
Frontières : Nord : Nord-du-Québec (10)
Est : Saguenay-Lac-St-Jean (02) Sud : Outaouais (07)
Ouest : Ontario
Principales villes : Amos, Val-d’Or, Rouyn-Noranda, La Sarre, Ville-Marie.
Nombre de communautés algonquines : 7 |
Géographie |
Quatrième plus grande région du Québec, l’Abitibi-Témiscamingue est divisée
en deux parties. Au sud, le Témiscamingue présente un paysage vallonneux,
dominé par la forêt mixte et les activités d’élevage et d’agriculture. Au nord,
l’Abitibi est le domaine de la forêt boréale et des mines, alors que le paysage
est beaucoup plus plat. En tout, la région est recouverte de forêts sur plus de
80 % de son territoire.
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Source: Martin Guérin, Le Québec en images |
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Le réseau hydrographique de la région est énorme : il compte des
milliers de lacs et des centaines de rivières qui coulent soit vers la Baie-James,
soit vers le fleuve St-Laurent. |

Source: Daniel Bédard, Le Québec en images |
Histoire |
La région de l’Abitibi-Témiscamingue est le dernier territoire québécois
à avoir été ouvert au peuplement. Sa colonisation n’a réellement démarré
que dans les années vingt, puis s’est accélérée au début des années trente,
alors que le gouvernement québécois désirait venir en aide aux populations
ouvrières des villes, victimes de la misère ayant suivit la Grande Crise de 1929.
Des lots boisés étaient offerts aux familles à qui on confiait la tâche de défricher
puis de cultiver la terre dans des conditions difficiles.
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Source: Le Québec en images |
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L'économie
Des villages puis des villes sont peu à peu apparus, et cette
main-d’œuvre établie à proximité de la ressource a rapidement attiré
les compagnies forestières, favorisant les premiers développements économiques
de la région. Plus tard, la découverte de gisements miniers a également grandement
contribué à développer la région. |

[Val d'or] Source: Martin Guérin, Le Québec en images |
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Aujourd’hui, l’Abitibi-Témiscamingue est ce qu’on appelle une région-ressource.
Son économie est basée principalement sur les activités minières (cuivre, or, zinc) et sur
l’exploitation forestière. Ces deux secteurs fournissent des milliers d’emplois à la population
témiscabitienne. |

[Cour à bois, Domtar] Source: François Ruph, Le Québec en images |

[Société minière La Noranda] Source: François Ruph, Le Québec en images |
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[La papetière Donohue] Source: Martin Guérin, Le Québec en images |

Source: Martin Guérin, Le Québec en images |
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Portail régional de l’Abitibi-Témiscamingue
Association Aux Arbres Citoyens |
Lire l’organisation de l’Abitibi
Après avoir pris connaissance de l’encyclopédie sur l’Abitibi, tu peux maintenant partir
en voyage. Voici quatre paysages que tu peux retrouver en Abitibi. Tu dois choisir un type
de paysage afin de partir à sa découverte :
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